LES 6 ERREURS DES CHERCHEURS
D’EMPLOI SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

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La 7° erreur est de contacter des personnes sans expliciter votre demande de mise en relation ou de partage de contact, notamment pour des DRH, chasseurs de tête… et tout recruteur, population très souvent sollicitée.

Soigner son message de contact, identifier les personnes qui seraient intéressées par votre profil (contexte de l’entreprise, types de postes recherchés…) seront des démarches plus qualitatives et plus appréciées, quel que soit le profil de votre interlocuteur.

Les 6 erreurs mentionnées dans cet article vous permettront d’éviter les écueils les plus courants des démarches sur les réseaux sociaux.

Claire-Aude Latrobe-Hiriart

Pour certains profils, les plateformes telles que LinkedIn, Viadeo et même Twitter sont devenues de véritables alliées dans la recherche d’emploi. Mais qui dit nouveaux outils, dit nouvelles maladresses… Tour d’horizon des bourdes classiques commises par les chercheurs d’emploi sur les réseaux sociaux.

1er erreur : Se tromper de réseau social

Vouloir être présent sur un réseau social, d’accord, mais lequel ? Plusieurs plateformes peuvent vous aider à trouver un poste. Pour autant, toutes ne s’adressent pas aux mêmes candidats.

« Sur des secteurs comme le high-tech, le marketing et la communication ainsi que pour des postes juridiques et commerciaux, Viadeo et LinkedIn offrent beaucoup d’opportunités », indique Thierry Delorme, directeur associé de l’agence de communication ORC.

À l’heure actuelle, LinkedIn prend le dessus en ce qui concerne les emplois cadres et dirigeants tandis que Viadeo abrite une grande communauté d’ingénieurs et de profils techniques (notamment informaticiens). Dans un genre différent, Twitter peut aboutir à des postes très variés.

2e erreur : Oublier de paramétrer ses comptes

Les réseaux sociaux ont rendu floue la frontière entre vie privée et vie professionnelle. D’où l’intérêt d’avoir plusieurs comptes : un profil Facebook pour les relations personnelles et un profil LinkedIn pour les relations de travail, par exemple.

Attention : « ce n’est pas parce que vous ne communiquez que vos comptes professionnels aux recruteurs qu’ils n’iront pas voir ailleurs. Il faut donc maîtriser ce que l’on partage », insiste Juan Naveira, co-gérant de l’agence de communication Alcimia. Il est notamment primordial d’apprendre à gérer ses listes de contacts et de verrouiller au maximum ses publications personnelles.

3e erreur : Se lancer dans une course aux contacts

Sur les réseaux sociaux, il faut être actif mais rester cohérent. Avoir une interminable liste de contacts ou faire partie de tous les groupes de discussion sans pour autant y prendre la parole n’est pas une bonne stratégie : cela risque de décrédibiliser votre profil ou, pire, de le rendre incompréhensible.

N’invitez en premier lieu que des gens que vous connaissez puis élargissez votre réseau progressivement, par des contacts professionnels utiles et en lien avec votre activité ou votre fonction.

4e erreur : Avoir un profil inactif

Un profil se doit d’être vivant. « Je vois souvent des profils qui n’ont pas été actualisés depuis plusieurs mois, voire des années. Il faut absolument le faire régulièrement », insiste Laetitia Stéphan, associée du cabinet de recrutement Cap&Sens.

C’est en effet grâce à vos contributions (discussions dans des groupes, liens vers des articles ou des études…) que votre profil prend de la valeur. « Sur Twitter, on peut suivre les tweets d’un candidat. On peut donc se faire une idée de son professionnalisme et de son caractère. Sur Viadeo, la participation à des forums ou des hubs peut également faire pencher la balance », analyse Juan Naveira.

Par ailleurs, rappelez-vous qu’un compte est là pour apporter des informations aux recruteurs. Même si vous ne voulez pas étaler votre vie sur internet, votre profil ne doit pas rester dans le flou. Poste, localisation, projets… Des informations claires doivent y figurer.

5e erreur : Trop en faire sur les réseaux sociaux

« Comme on est plus libre que pour une candidature classique, il faut s’autocensurer afin d’éviter d’en faire des tonnes », estime Laetitia Stéphan. Même si c’est tentant, bannissez les mensonges et les fausses expériences : il y a fort à parier qu’ils seront repérés.

« Un bon profil doit valoriser le candidat, mettre en scène ses atouts et ses compétences », rappelle Thierry Delorme. Être trop actif peut également être perçu comme une approche agressive, voire « spammante ».

Privilégiez la qualité de vos approches à leur quantité. « Évitez aussi les demandes de contacts automatiques, très mal vues des recruteurs », conseille Juan Naveira. Quant au ton à adopter, « il est plus détendu que dans les relations professionnelles classiques. On peut mettre de côté les formules de politesse trop formelles », précise Juan Naveira.

6e erreur : Être introuvable

Sur les milliers de profils présents sur les réseaux sociaux, il faut que les recruteurs puissent consulter le vôtre. « D’où l’intérêt de soigner ses mots-clés, notamment sur Viadeo », explique Laetitia Stéphan.

Mettez-vous dans la peau d’un professionnel RH et intégrez à votre présentation les mots qu’il pourrait taper dans son outil de recherche. Nom des entreprises dans lesquelles vous avez travaillé, intitulé des postes, non de l’université, compétences, ville, région… Plus vous serez précis, plus vous aurez de chances d’être repéré d’un recruteur.

Nicolas Chalon © Keljob – 30 mai 2012

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